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Acrylic and mixed media works

Je me sens privilégiée d’avoir pu survoler le grand nord Canadien lorsque j’étais dans les Forces canadiennes.

À bord des avions de patrouille maritimes CP-140 Aurora, nous avons effectué plusieurs heures de patrouille, survolant les petites communautés autochtones, les anciennes stations de radar de la DEW line (vestiges de la guerre froide), et les bateaux naviguant le passage du Nord-Ouest.

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Les patrouilles se faisaient en août, à la fin de l’été et nous pouvions constater le recul de la banquise et de la glace de mer (arctic sea ice), au coeur des enjeux du réchauffement climatiques. (Le blanc de la neige reflète la lumière, le noir/bleu foncé de la mer absorbe les rayons et cause une hausse des températures)

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Les paysages vastes et vierges à perte de vue témoignaient de l’immensité du territoire canadien dans l’Arctique.

Des écosystèmes très fragiles et des populations d’animaux qui peinent à survivre dans des conditions extrêmes ont besoin d’être protégés des changements à leurs habitats fragiles.

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Le recul des glaces fait en sorte d’ouvrir le Passage du Nord-Ouest de plus en plus à la navigation et plusieurs pays y voient une opportunité de relier l’Asie et l’Europe.Un traffic accru dans ce passage augmente les risques de pollution, de déversements et d’impacts sur les écosystèmes.

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Le Canada considère les Îles de l’Arctique comme un archipel, le Passage du Nord-Ouest comme canadien. D’autres pays (dont les États-Unis) identifient les eaux territoriales autrement (12 miles nautiques autour de chacune des Îles), laissant le Passage du Nord-Ouest libre à la navigation internationale. Si le Canada veut assurer sa souveraineté sur le Passage, il doit y assurer une présence régulière (aérienne et maritime).

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Bref, je vous présente mes images mentales préférées car mes photos ont disparu quand je me suis fait voler mon laptop il y a plusieurs années.

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